La pause fiscale promise par François Hollande, dans un entretien en août auMonde, pour 2014 ne sera finalement "effective" qu'en 2015, a reconnu le premier ministre Jean-Marc Ayrault dans une interview publiée, mardi 17 septembre, sur Metronews.
Il justifie ce revirement dans le but de "préserver notre modèle de solidarité", ce qui implique de demander "un effort aux Français [...] notamment mais pas seulement, à ceux qui ont des revenus plus élevés". Le premier ministre ajoute que cette décision n'a pas été actée "pour boucher les trous d'un budget mais pour mettre ces nouvelles recettes au service d'un objectif", à savoir "augmenter le moins possible les prélèvements."
Mi-septembre, François Hollande avait tenté de rassurer sur le "ras-le-bol fiscal" des Français. Reconnaissant qu'il "y a eu des augmentations d'impôts depuis deux ans", il avait assuré que "les dépenses de l'Etat vont baisser en 2014, une première depuis ces trente ou quarante dernières années". Et de marteler qu'"en dehors de la TVA et du plafond du quotient", il n'y aurait "plus de hausses d'impôts".
Le Monde