Wednesday, 18 September 2013

Les investisseurs attendent les décisions de la Fed sur son programme monetaire

"Tous les yeux seront braqués, mercredi 18 septembre, sur les annonces de la banque centrale américaine, réunie depuis mardi en comité de politique monétaire. Les investisseurs attendent une décision sur son programme de "quantitative easing" ("assouplissement monétaire"). Pourquoi tant d'attention pour une décision dont on connaît d'ores et déjà la teneur ? Davantage qu'une banque centrale, les orientations de la Fed ont un impact bien au-delà des frontières américaines. 

Le rôle de la Fed s'organise autour de deux axes. En tant que banque centrale, elle est chargée de superviser et de réguler le système bancaire américain, de sorte àgarantir la stabilité du système financier.

Elle définit également la politique monétaire du pays, via les taux directeurs qui orientent le marché monétaire au jour le jour, et ce, en fonction de trois objectifs : le plein emploi (ou chômage incompressible : arrêt de travail entre la fin d'un emploi et le début d'un autre... On considère traditionnellement qu'un taux tournant autour des 5 % reflète une économie de plein emploi), la stabilité des prix (l'objectif d'inflation est fixé à 2 %) et le maintien de taux d'intérêt à long terme 
modérés. 
Selon les minutes de la dernière réunion du comité monétaire de l'institution, mercredi 21 août, plusieurs membres estiment qu'il faudra "bientôt" ralentir ce dispositif de soutien à l'économie américaine en diminuant le rythme de ses achats d'actifs. La Fed laisse entendre depuis plusieurs mois déjà qu'en raison de la consolidation de la reprise, cette politique dite accommodante devrait s'arrêter ou, du moins, fortement ralentir dans les mois à venir.

Dans les pays émergents. Certains d'entre eux (IndeTurquie) font face à des sorties massives de capitaux. Rassurés par les signaux positifs venus des économies occidentales,les investisseur commencent en effet a redistribuerllesdans les pays développés, et particulièrement les Etats-Unis 
 (où les marchés battent des records), les fonds qu'ils avaient investis au plus fort de la crise sur les Bourses émergentes, qui surperformaient.

Les plus exposés sont les pays dont les comptes courants sont déficitaires, et qui sont donc particulièrement dépendants des investissements étrangers, comme l'Inde, l'Indonésie, le Brésil et la Turquie. Mais ce "retour de bâton" est également dû aux faiblesses structurelles de ces économies en construction, qui doiventtrouver d'autres relais de croissance".

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