L'existence d'une bulle spéculative reste à démontrer. Les prix du marché sont soutenus par un décalage important entre offre et demande.
La tendance actuelle est plutôt à la stabilité ou à une très légère baisse. Les volumes des ventes à Paris ne cessent, en revanche, de baisser depuis plus de cinq ans. Cela participe à la rareté des biens permettant aux prix de se maintenir.
En cas de forte hausse des taux, l'effet serait désastreux sur les primo-accédants. Les vendeurs seront obligés de s'adapter en baissant leurs prix.
Le marché des résidences secondaires est particulièrement touché par la baisse des prix. Cependant, les stations balnéaires majeures – Vannes par exemple – bénéficient toujours d'une demande soutenue qui permet de maintenir les prix. L'abattement exceptionnel de 25 % va permettre de voir réapparaître de nouveaux biens sur le marché.
Le Monde