A l'issue d'une réunion à Paris, lundi 16 septembre, les ministres des affaires étrangères de la France, de la Grande-Bretagne et des Etats-Unis ont annoncé qu'ils souhaitaient obtenir "du Conseil de sécurité des Nations unies une résolution forte" sur la Syrie, "qui prévoira, bien sûr, des conséquences sérieuses si elle n'était pas appliquée".
"La pression est sur eux [le régime de Damas] pour qu'ils appliquent intégralement cet accord. Le monde doit être prêt à en tirer les conséquences s'ils ne le font pas", a soutenu le Britannique William Hague. "Si Assad n'applique pas l'accord sur les armes [chimiques], il y aura des conséquences", a ajouté John Kerry.
Cette résolution, qui doit être soumise au vote "dans les prochains jours", fait suite à l'accord sur le desarmament de l*arsenal chimiquede la Syrie auquel Russes et Américains sont parvenus au cours du week-end. Selon l'Elysée, les trois pays ont souhaité "un calendrier précis" pour le contrôle et le démantèlement de l'arsenal chimique du régime syrien.
Le Monde