Partons d'abord du constat que réformer notre pays est possible, comme le montre l'accord du 11 janvier, permettant les premières réformes du marché du travail. Les précédentes réformes des régimes de retraite ont déjà permis d'infléchir la tendance des dépenses de pensions. Ceci est le résultat d'efforts coordonnés des partenaires sociaux et de la puissance publique, saluons-le.
Quelles sont alors les conditions du redressement ? La première est d'engagerdes réformes de l'ensemble des administrations publiques. Sans nier les premiers efforts d'économies, il est indispensable d'aller beaucoup plus loin à l'instar duCanada, des pays nordiques ou de l'Allemagne.
Le diagnostic de nos handicaps est bien établi, notamment dans le rapport Pacte pour la compétitivité de l'industrie française de Louis Gallois, comme dans ceux de la Cour des comptes et, plus récemment, du Fonds monétaire international (FMI) : une détérioration structurelle de la compétitivité du pays (la France a perdu un quart de sa part du marché mondial en vingt ans), la panne des investissements productifs et le niveau devenu intolérable de la dépense publique que traduit la croissance ininterrompue de l'endettement du pays.
La dépense publique est, en effet, insoutenable, non seulement par son niveau (57% de la richesse nationale en 2012), mais aussi par sa dérive (4 points de produit intérieur brut – PIB – supplémentaires en cinq ans, aggravation absolument inédite dans notre histoire économique).
Quelles sont alors les conditions du redressement ?
La première est d'engagerdes réformes de l'ensemble des administrations publiques.Recentrage des politiques publiques sur leur "cœur de métier" et calendrier défini à l'avance. La compétitivité doit aussi être celle de l'Etat.
La deuxième part du constat que la croissance et les créations d'emplois durables viennent des entreprises. Toute la politique économique doit être sous-tendue par ce seul objectif du redressement de la compétitivité, garant de notre système de protection sociale.
Quelles sont alors les conditions du redressement ? La première est d'engagerdes réformes de l'ensemble des administrations publiques. Sans nier les premiers efforts d'économies, il est indispensable d'aller beaucoup plus loin à l'instar duCanada, des pays nordiques ou de l'Allemagne.
Le diagnostic de nos handicaps est bien établi, notamment dans le rapport Pacte pour la compétitivité de l'industrie française de Louis Gallois, comme dans ceux de la Cour des comptes et, plus récemment, du Fonds monétaire international (FMI) : une détérioration structurelle de la compétitivité du pays (la France a perdu un quart de sa part du marché mondial en vingt ans), la panne des investissements productifs et le niveau devenu intolérable de la dépense publique que traduit la croissance ininterrompue de l'endettement du pays.
La dépense publique est, en effet, insoutenable, non seulement par son niveau (57% de la richesse nationale en 2012), mais aussi par sa dérive (4 points de produit intérieur brut – PIB – supplémentaires en cinq ans, aggravation absolument inédite dans notre histoire économique).
Quelles sont alors les conditions du redressement ?
La première est d'engagerdes réformes de l'ensemble des administrations publiques.Recentrage des politiques publiques sur leur "cœur de métier" et calendrier défini à l'avance. La compétitivité doit aussi être celle de l'Etat.
La deuxième part du constat que la croissance et les créations d'emplois durables viennent des entreprises. Toute la politique économique doit être sous-tendue par ce seul objectif du redressement de la compétitivité, garant de notre système de protection sociale.
La troisième est de poursuivre l'intégration européenne: le maintien dans la zone euro a été heureusement le choix constant de nos dirigeants, impliquant maîtrise des déficits publics, convergence fiscale , coordination des politiques économiques et peut-être à terme solidarité financière.
Source: Le Monde